lundi 21 août 2017

Des p'tits gars bien gentils...

   


Elle a raison...
Des p'tits gars gentils, serviables, travailleurs, souriants.
Les Abdeslam, koulibali, Merah et tous les autres, étaient aussi des âmes d'anges.
Comme elle, les mères de ces autres "bienfaiteurs de l'humanité" disaient la même chose de leur progéniture faisandée...
Alors elle a raison. Que risque-t-elle à le dire ?
Des insultes pour avoir engendré de telles crevures? Pour les avoir éduqués à l'envers ?
Foutaises..
Son cynisme affiché et son détachement montrent à quel point elle se carre ce genre de considérations sous le niqab, ou elle avait déjà remisé les 14 victimes inocentes de ses rejetons islamistes.
Des "islamistes" dites-vous ?
Quel mot étrange ça, "islamiste". Surtout chez nous ou, visiblement, son utilisation est rigoureusement prohibée. Et notamment par les élites autorisées à porter la voix officielle du pays.

Si quelqu'un a entendu ou lu les déclarations post-attentats d'un seul de nos représentants officiels ou il était question de "terroristes islamistes", qu'il les garde précieusement, car il détient un collector !
Heureusement, cette auto-censure idéologique est compensée par une langue française exceptionnellement riche, qui autorise de nombreux substitutifs :
déséquilibrés, endoctrinés, déstructurés, déviants, etc...
Mais nos politiques parfois se lâchent. Il leur arrive même de parler de barbares, d'assassins, de terroristes, de criminels...
Mais "d'islamistes", n'y comptez pas.
Car ce mot infâme contient une tare structurelle incompatible avec nos éléments de langage pollués jusqu'à l'os par le politiquement correct : il contient le mot "islam".
La messe est dite...
Infiniment plus terrorisés par un procès en islamophobie que par les terroristes eux-mêmes, Macron et son équipe de bras-cassés ne se risqueront pas à employer ce terme ambiguë qui pourrait stigmatiser une religion musulmane déjà tendue comme un string, même si l'actualité prouve par le sang qu'elle est le berceau indiscutable de la barbarie la plus achevée.
L'horreur de ces dernières attaques devient d'autant plus insupportable quand on y ajoute la lâcheté de ces soi-disant hommes d'Etat qui, par clientélisme, se refusent à appeler l'ennemi par son nom.
A ma colère devant cette abdication en règle de nos dirigeants, je joindrai la honte que m'inspirent ces défroqués, sensés pourtant représenter mon identité de français.
Là ou les espagnols, dès les premières minutes de ces abominations, ont posés un nom sur leurs bourreaux, nous avons à nouveau servi notre soupe de commentaires édulcorée à l'eau tiède.
Ne cherchons donc pas plus loin les causes des futurs attentats qui ne tarderont pas d'arriver à nouveau sur notre sol. Quand on a une autorité qui n'a pas le courage de nommer son adversaire, par quel miracle en trouverait-elle pour lui faire face ?
Alors loin de tout ce verbiage de faux-cul, et n'en déplaise à cette mère éplorée (qui n'a même pas la dignité de fermer sa gueule), je ne vois qu'une seule manière de qualifier les monstres qui ont ravagé toutes ces vies à Barcelone et à Cambrils: des fils de pute, commandités par des porcs, et animés par une religion d'un tel archaïsme qu'elle ne s'appliquerait pas à des singes.

Voilà. Ça au moins, c'est dit... Sans détour, ni grimace sémantiques, ni pommade à l’eucalyptus, et j'en conviens, sans aucun raffinement.
Après tout, quelle exigence de traitement littéraire pourrait bien mériter cette lie de l'humanité pour qui l'autre n'est pas ?  
Que ces crevures islamistes brûlent en enfer, et qu'elles réservent une place pour leurs frères.
Il se pourrait bien que leurs victimes, devant les portes du paradis, leur indiquent le chemin de la fournaise ou ils rôtiront le temps d'une éternité...


Eric.


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