mardi 4 juillet 2017

Religion d'amour, mais pas de pet...

Petit article publié dans le "Islamabad Herald" de la semaine dernière.


Bon.
C'est en anglais, mais pour les ignares de mon espèce qui n'y entravent pas grand-chose en rosbeef, le copain Google a gentiment fourni une traduction :



Le papier, très sérieux, raconte les mésaventures d'un fidèle musulman pakistanais, Muhammad, atteint d'un mal rare et passablement handicapant.
Il souffre de flatulences chroniques incontrôlables aux effets sonores et olfactifs très désagréables, et qui cumulent l'inconvénient d'être en parfaite contradiction avec la pratique de l'islam et ses codes comportementaux.

En gros, le mec "ballonne" compulsivement et pète en rafales sans qu'aucune contraction du périnée, aussi vigoureuse soit-elle, n'y puisse en atténuer la déferlante. Et comme Allah lui, la gastro-antérologie c'est pas son rayon, il a classé ça dans les interdits imposés aux mortels, avec punition divine pour ceux qui ne maîtrisent pas leur vanne de décharge...
Eh oui, ça se passe comme ça en is
lam. 
Tu rotes après bouffer tant que veux, mais tu pètes pas. C'est "haram" (péché en arabien).
Alors Muhammad lui, en bon musulman qu'il est, il avait imaginé un truc pour stopper ses fuites gazeuses blasphématoires, et protéger ses coreligionnaires placés derrière de ses émanations toxiques: Le tampon rectal... 
Mais c'était sans compter sur les flexions multiples imposées par la prière réglementaire, additionnées à une pression abdominale devenue critique. Ces deux éléments eurent rapidement raison du "dit" tampon, qui finit par sauter du croupion tempétueux pour atterrir dans sa djellaba. 
En pleine mosquée... Et en plein ramadan...

Et ce qui devait arriver, arriva. 
Ce pauvre Muhammad s'est fait gauler par l'imam.
Déjà qu'il s'était fait virer 17 fois de 6 mosquées différentes, là, c'était la perle de trop.
Ni une, ni deux, l'imam furax il te l'a attrapé lui et sa réserve de gaz par la barbichette, et te l'a envoyé fissa chez le juge du tribunal coranique.
Faut pas déconner.
Et comme au Pakistan les juges ils rigolent que quand ils se mettent les doigts dans la lourde, le  Muhammad ils te l'ont garni copieux.  
Verdict: Compte tenu du fait "qu'en craquer une" en pleine mosquée et en plein ramadan revêt un caractère hautement blasphématoire, et aggravé du constat que le prévenu a introduit un objet dans son anus (rigoureusement prohibé par les règles de la charia), la sentence sera la peine de mort.
Dans son extrême mansuétude, la justice de Dieu a laissé au condamné le choix entre la décapitation et la lapidation.
Il est comme ça Dieu. Sévère, mais miséricordieux...

Alors Muhammad, en bon pratiquant, il a accepté la justice divine sans sourciller.
Ses deux veuves expliqueront à leurs sept enfants combien leur père aura été un bon musulman, malgré ses perlouzes apostasiques, et qu'à partir de maintenant ils pourront jouer dans la maison sans masque à gaz ni combinaison antibactérienne. Et que papa pouêt-pouêt il est envolé comme une montgolfière à réaction vers le paradis d'Allah pour y espérer le pardon.
Enfin, le paradis, le pardon... 
Peut-être pas pour longtemps. 
Parce que là-haut, si il commence à dégazer comme un auto-cuiseur dans les nuages tout blancs, et sur la tronche du prophète ou celle des martyres, l'Autre il va te l'expédier direct en enfer à coups de pompe dans le train pour y asphyxier un peu plus les mécréants, pédés, gouines et autres judéo-chrétiens qui y croupissent déjà.
Mais bon..
C'est comme ça au pays merveilleux de l'islamie. Ce jardin d'Eden bercé de poésie et de contes des mille et une nuits, dont des hordes de barbus missionnaires assurent la promotion et vantent les bienfaits dans nos cités occidentales décadentes.
Ce monde magique dépeint par quelques crétins idolâtres de la pensée universelle, comme une bénédiction civilisationnelle.
Edwy Plenel, ce gnome à moustache islamo-toxicomane ne dit-il pas, parlant de l'islam et de ses richesses: "les pires des régimes sont des régimes sans Dieux.."
Il a raison Edwy. Qu'il aille planter sa guitoune au camping d'Islanabad. Question dérangements intestinaux il aura quelques restrictions, mais question Dieu, il aura sa dose en intraveineuse.

Au dela de son coté surréaliste, cette affaire soulève tout de même une question: comment peut-on en 2017 se revendiquer d'une religion dont certains principes relèvent d'un tel niveau de crétinerie?!..
Pour faire simple: comment peut-on encore en 2017 être sain d'esprit.. et musulman ?..

Eric.




3 commentaires :

  1. Oh merde... :-(

    Par contre pas d'amalgame tout ça hein (n'oublie pas les fondamentaux du vivre ensemble !)

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    1. Absolument. Surtout pas d'amalgame, puisqu'on vous a dit et répété que cépaçalislam.
      Dans un excès de pensée complexe, j'en connait certains qui nous diront qu'un pet ne fait pas un caca.
      (je sais, c'est plus poétique avec l'hirondelle et le printemps, mais ça parle moins..)

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  2. z'avez pas pigé que c'est un fake?
    regardez l'article original

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