mardi 29 novembre 2016

Des larmes dans le mojito...



Ah la Méluche... Irremplaçable Méluche.
Pas à prendre avec des pinces en ce moment pépère. 
A la fois, faut le comprendre. A peine remis de la défunterie de ce gros sac de Chavez qui motivait ses élans érectiles depuis ses premier boutons d'acné, voilà que l'autre icône de la bolchéverie des cocotiers lui claque sous les narines.
"Fidel, Fidel, qu'est-ce qui s'est passé avec Fidel ?!", qu'il a tweeté le Jean Luc, tout chaviré...
Qu'est-ce qui s'est passé avec Fidel ? 
Ben il a fermé son pébroque le barbu, camarade. Épicétout...

Dans le plumier le fossile en survêtement, raide comme un cierge, direction l'enfer des cocos.
"Fidel ! Fidel ! L'épée de Bolivar marche dans le ciel.", qu'il a ajouté le poète des révolutions.
Tu parles d'une épée...
Elle est pas à l’abri, l'épée qui marche, de tomber sur quelques uns des 100 000 fantômes d'innocents qu'elle a envoyés ad patres pendant 60 piges au nom de l'idéal cubain. Du genre ectoplasmes revanchards, restés là planqué derrière un cumulus à attendre la dernière occasion pour pisser sur cette misérable carcasse de criminel avant qu'elle n'aille griller chez Belzébuth.

Alors bon, pour pimenter ses branlettes nocturnes, il lui faudra se chercher d'autres dictateurs communistes au Mélenchon. Bah, il en reste encore quelques uns, certes, mais aux saveurs beaucoup moins tropicales. C'est vrai que question dictature romanesque et exotique, Kim Jong Un et Xi Jinping ça déclenche pas des tempêtes de slip.
Mais bon, faute de grive...
Et donc, comme si l'accablement ne suffisait pas, voilà que ce con de rouquin teuton la ramène sur le plateau de France 2 pour lui baver sur les rouleaux.
J'te jure... Le Dany, c'est plus c'que c'était. Si même les paltoquets se respectent plus entre eux. 
Mais qu'est-ce c'est que ce tutoiement dans le poste ?! On n'a pas élevé les faucilles et les marteaux ensemble, bordel de merde !
Dis donc le rouquemoute, tu dis "monsieur" et tu baisses d'un ton. Parce que là, c'est pas l'jour, ni l'moment ! Le Mélenchon dans la mélancolure, faut pas lui courir sur la prostate...
Quelque chose me dit que ces deux-la, on est pas près de les revoir se taper la merguez bras-d'sus bras-d'sous à la fête de l'Huma devant un ballon de Beaujolais.
Quoi que... Avec ces clowns.
Tu vas me dire, y'a belle lurette qu'on est rompus à ce cinéma pathétique. Bien longtemps qu'on a compris qu'en politique, les roucoulades mielleuses du lendemain recouvrent souvent les pires insultes de la veille. Dans le déclaratif, on sait jusqu’ou ils sont capables d'aller les bougres. Ils ont un tel irrespect du sens qu'ils donnent à leur propres mots, un tel mépris de ceux à qui ils les destinent, qu'ils ne s'embarrassent même plus des répercussions qu'ils pourraient avoir sur leur crédibilité.
Question de dignité intellectuelle...
Le déferlement compassionnel qu'ìls nous offrent depuis la mort de Castro est la cerise véreuse posée sur ce gâteau pourri. Tout y passe. "Héros immortel", "leader historique", "libérateur humaniste", et autres "géant de l'histoire" dégoulinent de partout sans discontinuer depuis trois jours de gauche comme de droite et des quatre coins de la planète. Une cascade de superlatifs tous plus élogieux les uns que les autres pour traiter le souvenir de celui qui, de l'avis de tous les historiens, restera comme l'une des plus infectes crevures que ces deux derniers siècles auront enfantées...

Le pompon revenant (comme souvent) à cette ineffable limace à brushing de Jack Lang, connu pour avoir tellement traîné ses mocassins dans l'intimité du leader maximo qu'on se demande s'il ne lui a pas servi d'étui pénien du temps ou celui-ci était encore en état de donner du volume à sa nouille révolutionnaire.
"Un géant du XXème siècle" nous dit cette gravure de mode imputrescible, des trémolos dans la glotte.
C'est dire l'étendue du désastre. Tout au plus pourront nous accorder à ce pitre la constance indéfectible de son positionnement à l'égard de ce dictateur cubain qu'il a de tous temps adulé.
Les autres ne peuvent pas tous en dire autant, certains ne s'embarrassant même pas de relire leurs déclarations incendiaires passées sur les crimes de celui dont ils encensent la mémoire aujourd'hui dans la plus crasseuse des hypocrisie.
Posture, posture...

Eric.

     

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire