mardi 18 octobre 2016

La gangrène. De Paul Fortune.

Viry Châtillon et ses sauvageons, vu par L'ami Paul Fortune
Le constat est sans concession, brut, court.. et terrifiant.
Mais ô combien réaliste.


La gangrène

Viry-Châtillon. Mantes-la-Jolie. Au rythme des faits divers, nous découvrons des flics apeurés à la simple idée de se défendre et qui ne peuvent que tenter de fuir pour sauver leur peau et garantir la tranquillité d’une hiérarchie qui a réussi à leur inculquer une docilité telle qu’ils en sont à deux doigts d’abandonner leur instinct de survie. Mourir pour la république face à des voyous tout juste bons pour la corde, voila ce qu’on leur demande. Sans gloire ni honneur, leur obéissance sert les puissants dont le seul mot d’ordre est « pas de vagues ». Au fronton de la république, ce sont les valeurs de soumission, de capitulation et de tiédeur qui devraient être gravées. Les voilà enfin, ces mystérieuses valeurs républicaines, qui
demandent de s’écraser et de fermer sa gueule pourvu que le clientélisme des apparatchiks planqués sous les ors des palais continue à fonctionner.
À force de capitulation et d’arrangements, à force de ne jamais vouloir être ferme sinon en paroles, à force d’écraser le citoyen solvable et payeur pour mieux laisser le champ libre à la racaille, voila que tranquillement s’installe une guerre civile larvée entre des masses allogènes hostiles dont les voyous sont les fers de lance et des flics qui représentent bien mal la population autochtone passive qui ne fait qu’espérer que tout ça ne déborde pas trop près de chez elle, tout en continuant à payer ses impôts et à voter pour ses fossoyeurs. Et que dire de tous ceux qui sont derrière, jamais jugés, jamais sanctionnés, jamais coupables, toujours insaisissables ? Tous ces juges, tous ces magistrats sur qui il ne faut pas compter pour prononcer des peines dignes de ce nom ? Ils sont au centre du problème, ceux-là qui refusent de condamner la racaille et qui jamais ne subissent les conséquences de leurs actes. Comment pourrons-nous seulement les mettre au pas ? Main dans la main avec les politiciens couards, les juges irresponsables et angélistes creusent chaque jour un peu plus la tombe de l’État de droit. Plus on laisse filer le courant mauvais de l’impunité, plus il sera difficile de revenir en arrière, plus la reprise en main sera impitoyable et nécessitera les moyens les plus durs.
Ils installent tranquillement l’anarchie, espérant probablement en être toujours protégés. Ils sont en train de ruiner les fondements mêmes d’une société libre que le droit est censé protéger. Leur lâcheté nous mènent tranquillement au chaos, petit à petit. Tout ceci est effrayant.
Eric


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